RADIO VACANCES 2024: SEGUELA ET SAIOUA (ETAPE 2)
Les régions du Worodougou et du Haut Sassandra ont vécu une ambiance particulière du 21 au 28 Juillet 2024. En effet, les villes de Séguéla et de Saioua ont abrité durant cette période, la deuxième étape du plus grand concours radiophonique inter-régional de Cote d’Ivoire, animée conjointement par Radio Côte d’ivoire et le Ministère de la Santé, de l’Hygiène Publique et de la Couverture Maladie Universelle (MSHPCMU), représenté par le PNLS, le PNLTA et le PNLP.
Le thème central de cette année est dédié à la jeunesse : « jeunesse ivoirienne, luttons contre les IST, le VIH et le sida, le paludisme et les drogues ».
Dans ces deux localités, Séguéla et Saioua, trois (03) thématiques ont été développées par les experts du ministère en charge de la santé pour instruire la population et surtout les jeunes à adopter des comportements à moindre risque.
M. GUEU Basile, logisticien au Programme National de Lutte contre le Tabagisme et autres Addictions (PNLTA), sur le sujet : « Les drogues ».
Il a défini la drogue comme une substance naturelle ou synthétique qui lorsqu´elle est absorbée modifie la vie de l´homme.
Aussi, il a défini l´addiction comme la répétition susceptible de provoquer du plaisir et se caractérise par sa persistance malgré des conséquences négatives. Il a souligné deux types d´addiction :
La première est l´addiction liée aux substances (cannabis, l´alcool, la cocaïne) et la deuxième est l´addiction liée au comportement (réseaux sociaux, le sexe…).
Comme conséquence, les drogues causent un problème de santé publique. Elles tuent environs 200 000 usagers. Sur prêt de 300 patients usagers de drogue en côte d´Ivoire, les élèves et étudiants représente 38,33 soit 120 personnes sur 300 patients. Les drogues causent les infections de la peau, les infections du sang et autres. Comme facteurs, il a cité les mauvaises fréquentations, la curiosité et autres.
Ensuite, celle de Dr ZANA Daniel Koné du service Soins et Traitement du PNLS, qui a traité le thème suivant ‘’le traitement ARV, un espoir vers le contrôle de la pandémie du VIH’’.
Il a défini le traitement antirétroviral hautement actif comme un traitement qui utilise une association efficace de trois médicaments ARV ou plus, appartenant en général à au moins deux classes différentes afin d’obtenir une diminution optimale et durable de la charge virale (nombre de copies du virus présent dans le sang/autres liquides chez une personne vivant avec le VIH).
Il a par la suite évoqué La prise en charge de L’enfant exposé (né d’une mère infectée par le VIH), la Prophylaxie Pré-exposition avant de donner des avantages liés au traitement tels que :
- La restauration et/ou la préservation de la fonction immunitaire
- La réduction ou l’absence de survenue des infections opportunistes (TB, Toxoplasmose cérébrale, cryptococcose neuroméningée
Il a conclu que La lutte contre l’infection à VIH demeure encore un défi malgré les efforts conjugués de l’état et de ses partenaires dans la réponse nationale et que Chaque acteur doit maintenir le cap en continuant à jouer sa partition afin de faire de cet espoir une réalité.
La dernière intervenante a été Mlle KIPRE Danielle du PNLP qui a instruit la population et les auditeurs sur « le paludisme, comment le prévenir ».
Elle a souligné que le paludisme n’est pas dû à la consommation de l’huile rouge ou de fruit non mûr ou encore à une promenade au soleil.
Solutions :
Pour la femme enceinte se rendre au centre de santé le plus proche pour la
Prise de SP ;
Dormir sous une Moustiquaire Imprégnée à Longue durée d’Action (MILDA).
Retenons que les présentations ont été suivies d’échange qui ont permis aux intervenants de donner plus d’éclaircissement aux différentes préoccupations des participants.